(NSFW) Night Night Night #18 – Tokyo / Department H

Posted in Photos on July 12th, 2013 by Dat'


L’enfer, enfin






Une fille qui fait au moins deux mètres trente, perchée sur de longues jambes mutantes faisant office d’échasse, me tend un billet. A l’entrée, une étrange créature, nue, prisonnière d’une cage en verre, se laisse admirer en laissant discrètement apparaître son intimité. Salle comble. Des déguisements. Des drag queens, des gays, des hétéros, des amateurs de bondage, des cosplay saylormoon, des sadiques et des masos. Du latex, du cuir, de la soie. Des sourires. Tout le monde se marre, une bière à la main, chacun ramenant les boissons qu’il veut. Ca partage, ça minaude, ça se fend la gueule. Les gens se jaugent encore, même si un homme nu, le pénis en érection avec une demi dizaine de coton-tiges plantés dans l’urètre, tente de nouer contact avec qui veut. Les soirées DEPT H, c’est avant tout des spectacles, des performers. Si vous avez eu vent de spectacles crades, ce sont souvent des légendes. Ici, on fait dans le borderline, pour briser les tabous certes, mais en essayant de garder un maximum d’humour. En tentant montrer de belles choses. Des Trans et drag queen japonais font le show, balancent des vannes, remuent leurs croupes. Combats de demoiselles en mode manga qui finissent à poil, grosses mascottes costumées qui ferraient flipper n’importe quel gosse à vie, et poupée gonflable humaine qui mime des coïts endiablés et expose sa chatte en plastique aux curieux sur fond de Crystal Castles.

Derrière, le clou de la soirée se prépare. Quelques cobayes alignés en rang d’oignons sont assis, une perfusion dans la tête, pour s’injecter de la saline dans le front, afin de devenir les fameux Bagel Head pendant quelques heures. Ne croyez pas ce que l’on vous dit, cette pratique, très encadrée, est loin d’être une mode au Japon, et seulement pratiquée par une poignée de courageux à Tokyo. L’atmosphère, elle, s’échauffe. Entrejambes ouverts aux doigts aventureux, couples qui se forment au hasard, latex qui claque. Des poupées font des massages, les fouets volent pour se marrer. Puis on ouvre bien les yeux, on regarde. En étant l’une des seules personnes non alcoolisées, le bordel se distingue logiquement :

Cela part en vrille, sans distinction de sexe. Les toilettes sont moins utilisées pour uriner que pour frôler les culs. On veut pisser, on tombe sur une fille à la langue coupée en deux en pleine fellation. Des mecs à poil se trimballent partout. Homme en laisse, maitresses SM, travestis pleins d’amour. Dans cette soirée, c’est les femmes qui sont sur le trône, toutes puissantes. Un mec énorme se fait sodomiser par deux vieilles au milieu du bar. Avoir ses menstruations ? Une réjouissance de plus ! Le maelstrom de sueur tranche avec les spectacles, tout en retenue, parfois en poésie : une femme robot prend vie graduellement, en se mettant à nue, enlevant les rouages gris pour exposer une chair rose et ardente. Une autre demoiselle, radieuse, danse dans des volutes bleues claires, tirant beaucoup plus vers l’envol céleste éthéré que le strip-tease vulgaire au départ attendu. Sous le stupre, le romantisme.

Les Bagel Head paradent, avec une protubérance désormais impressionnante sur le front. Derrière encore, une nouvelle affaire se prépare. Trois personnes se font planter des crocs de bouchers dans le corps, de façon ultra surveillée, dans un environnement difficilement stérile mais sereinement contrôlé. Au bout des pics, tu t’attends à de gros vikings tatoués habitués des body-mod ? Que nenni, ici, c’est des japonaises toutes frêle, quasi innocentes, qui se font embrocher la peau du dos dans la bonne humeur générale. Alors les trois montent sur scène, le silence se fait pesant dans la salle. Les corps se soulèvent, les peaux se distendent, le public se crispe, voir lâche quelques hurlements étouffés quand un mouvement trop brusque survient. Les filles se font soulever à 5 mètres du sol. Le bonhomme a lui la peau des genoux qui craque. Le sang coule sur la bâche en plastique située quelques mètres plus bas. Avant, tu me parlais de suspension, je pensais que c’était l’horreur.


Mais là, en voyant cette petite fille en robe à fleur se balader dans le ciel avec un sourire au lèvre, alors qu’un Chemical Brothers tonne dans les enceintes… et bien, je trouve ça beau.








PS : J’ai écrémé pas mal de photos, pour garder seulement celles dont les personnes avaient été d’accord pour poser devant moi (en plus des performers). J’ai pas mal hésité à publier cet article à cause de cela… Mais au final, à quoi cela sert, de prendre des photos, s’il n’y a personne pour les voir ?



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Night Night Night #17 – Hospitality

Posted in Photos on December 22nd, 2012 by Dat'


In Ribbons





Club : An deserted hospital somewhere in Tokyo (Shibuya)

Turntables : Tokyo Indies / Reload Reload / Xu… Organized by Tokyo Indies.

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Night Night Night #16 : Tokyo Dead Rising

Posted in Photos on November 9th, 2012 by Dat'


Ma chair est tendre





Soirée Halloween organisée par Tokyo Decadance

Location : Christon Café (Kabukicho – Shinjuku)

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Night Night Night #15 – Tokyo

Posted in Photos on September 9th, 2012 by Dat'


I’ll hold my breath until i’m blue







Clubs : Trump Room (Shibuya) / Christon Café (Kabukicho) / Warehouse702 (Azabujuban) / Some bar in Shinjuku-nichome…


Dj’s : Ezypt / Esie / Mustard Pimp / Missill / Dj Sisen


Photos : Dat’ (Chroniques Automatiques)



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Night Night Night #14 – Tokyo

Posted in Photos on June 18th, 2012 by Dat'


L’amour et la violence





Clubs : Christon Café (Kabukicho) / Trump Room (Shibuya) / Trump House (Shibuya)


Photos : Dat’ (chroniques automatiques)




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Night Night Night #13 – Tokyo

Posted in Photos on April 3rd, 2012 by Dat'


The Echo Of Something Lovely





Turntables & Lives : Gildas (Kitsuné) / 80kidz (Kidz Rec) Sovnger (Formule Records) / CSS (Sub Pop – V2) / Crystal (Institubes) / Birkii (Kitsuné) / EZYPT / Vodkatronic (Black Out) / Horse Is Not


Clubs : Trump House (Shibuya) / Trump Room (Shibuya) / WWW (Shibuya) / M (Ebisu)

Photos : Dat'(chroniques automatiques)




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dDamage & 2080 & Maruosa live Tokyo 2011

Posted in Photos on December 18th, 2011 by Dat'


Brothers in Tokyo




Bands : dDamage / 2080 / Maruosa

Live-house : Super Deluxe (Roppongi)

Pics by Dat’ / Chroniques Automatiques





dDamage vs Mondkopf – Ice Swann




2080 – My Megadrive




Maruosa – Big Ass Extreme Bash





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Night Night Night #12 – Tokyo

Posted in Photos on November 8th, 2011 by Dat'


Where did the night





Turntables & Lives : Minitel Rose (Futur) / Elli-Rose Van Cliffe (Universal Japan) / Housse de Racket (Kitsuné) / Beataucue (Kitsuné) / Paul James (Vanity) / Nullsleep (8bits peoples) / Omadaka (Far East) / Je deviens dj en 3 jours (Bleep Street) / Rina Neko (Tokyo Decadance) / P.O.L. Style (Nightshifters) / Peli (Nylon) / Reload Reload (Tonique) / Alt & Shift (Bombyx) / Shitty Wife / Ms Hexagram / Give Me Wallets / I Am Jesse…


Clubs in Tokyo : Womb (Shibuya) / Velours (Omotesando) / Trump Room (Shibuya) / Studio Coast (Shin Kiba) / Another Space (Meguro) / Koenji High (Koenji)


Photos : Dat’ (chroniques automatiques)



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Odd Future Live – Tokyo Summer Sonic – OFWGKTA

Posted in Photos on August 23rd, 2011 by Dat'


Golf Wang, tout ça…






Artists : Odd Future ( Tyler, the creator / Hodgy Beats / Domo Genesis / Mike G / Left Brain / Syd )

Location : Tokyo – Summer Sonic

Photos : Dat’ (chroniques automatiques)

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Des visites, des visites ! Le concert était bien cool, un parfait bordel, avec un Tyler The Creator encore éclopé, jambe plâtrée et pulvérisateur pour asthme en main, un Hodgy Beats complètement fou et un Mike G bien classe, que j’attendais avec impatience, ce dernier étant pour moi le Mc que je préfère écouter du crew, après l’inénarrable Tyler évidemment. On sentait les gars Odd Future un peu circonspects que la foule ne comprenne pas grand chose à leurs élucubrations, mais la sauvagerie était sur scène, les mecs sautant dans tous les sens (sauf dans le public). Ils ont eu le bon goût de balancer Everything That’s Yours et surtout Transylvania, l’énorme banger de Goblin, mais pas French, dommage. Le concert finira sur un morceau de Earl, comme pour montrer que ce dernier était aussi présent pendant ce concert, même si enfermé dans un pensionnat on ne sait oû. Sinon les mecs cachent pleins de trucs bizarres à gober dans leurs chaussettes, sous les amplis et les ordinateurs. Ca risque d’etre folklo à la douane.


















Night Night Night #11 – Tokyo

Posted in Photos on August 14th, 2011 by Dat'


Roulette Thrift Run




Turntables : Gildas (Kitsune) / Tokyo Decadance Djs & Dancers (Tokyo Decadance) / Alt&Shift (Bombyx) / Reload Reload (Pitchoun) / Horse Is Not Mobile Set (HIN) / Bombyx Lounge (Bombyx)…

Clubs : Womb (Shibuya) / Just Another Agency (Daikanyama) / Trump Room (Shibuya)

Photos : Dat’ (Chroniques Automatiques)



Kitsuné dans son jardin. Pas de Masaya, mais Gildas est là, le public japonais remplissant les gradins. On sent l’aura de la marque française à Tokyo, le womb bourré à craquer, rarement vu autant de monde au mètre carré. La foule gueule des Gildas!, qui assure parfaitement le boulot. Dans les étages supérieurs, premier show d’Alt&Shift, aka duo Dj balançant electro sauvage et un danseur fou qui saute dans le public, répète toutes les chorégraphies Wachowski et se secoue comme un marsouin cocaïné.

Horse Is Not, première édition, bouffée d’air frais dans des soirées Tokyoïtes à 99% teintées d’electro Ed-banguée, on est ici dans le Uk Garage, la Baltimore, la Uk Bass, le Hiphop twisté, la Tropical, le Mad Decent. Dans un appartement vide, semblable à un squat, les dj se succèdent, et d’alcool ils ne veulent pas se priver. Murs décrépis, meubles d’époques et couloirs désaffectés. Bagarres, verres qui volent, bouteilles brisées. Embrouilles, bousculades, la police déboule sans prévenir pour tout virer. Dans la rue à 4 heures du matin, une bière dans la main, on se dit que l’on ne s’était pas perdu dans un truc pareil depuis belle lurette.

Tokyo Electro-Fest, une bonne partie des orgas de la ville réunies pour  foutre le boxon, 3 étages pour fêter une dernière Pitchoun avant transformation. Le Bordel, Tokyo Decadance qui assure le show, jolies tatouées côtoient talons, mini-jupes, gloss, ou dominatrices irrégulières. C’est le metal, la techno, le punk et l’electro. Les gens se mélangent, c’est rassurant et plaisant. Je mettrais bien ma tête dans le creux de ton cou. Ou te faire un tatouage sur le haut de la cuisse, c’est selon.






Dat’





Night Night Night #10 – Tokyo

Posted in Photos on June 24th, 2011 by Dat'


…mais je suis un chat





Turntables : Taku Takahashi (M-flo – Avex) / Mustar Pimp (Dim Mak) / The Go Team (Memphis) / Je$$ Rotull / Reload Reload & A Zombie At My Door (Pitchoun) / Vodkatronics / Aerobic Girls / Yuki / Kaori

Clubs : Trump Room (Shibuya) / Trump House (Shibuya) / Laforet (Harajuku)

Photos : Dat’



Les lumières. Les lunettes. Les perruques. C’est Taku de m-flo qui déboule au Trump House, et le mac de Vodkatronic enserré par Mickey Mouse. Cendriers pleins, guirlandes pour stroboscopes et garçons maquillés. Puis se rabattre sur la secret party harajuku Laforet. Au beau milieu des chaussettes et corset, hiphop breaké et booty bass démontée par Jess Rotull. Jupes vs Spank Rock, bas nylon vs Diplo. Danser en achetant son mini-short, un beau programme.






Dat’




DMBQ / Boris Live Tokyo 2011

Posted in Photos on May 26th, 2011 by Dat'



Band : DMBQ / Boris

Location : Fever Shibuya / Studio Coast

Pics by : Dat’



DMBQ, c’est voir un groupe de rock lâcher les chevaux. Commencer d’une façon tout ce qu’il y a de plus convenable, avant de partir complètement en vrille au bout d’une demi-heure de show. Je les avais vu une première fois, il y a plus d’un an, en amorce du live de Ligthning Bolt (avant d’interviewer ces derniers justement) Et si les mecs de Lightning Bolt ont une réputation de sauvageons, c’etait clairement le groupe japonais qui avait dynamité la salle à l’époque.

Cette année rebelote. Le guitariste, ultra charismatique, qui saute de partout, fait de la guitare avec sa bouche, mange ( !!) sa guitare, jette sa guitare, frappe sa guitare. Le bassiste et sa chevelure dingue, qui semble en communion totale avec les projecteurs, tant qu’il ne tente pas de grimper sur les enceintes du coté de scène. Le batteur et son short moulant jaune fluo, qui fait crier les demoiselles de son corps moite. Et Shinji Masuko, membre des Boredoms, et chanteur de DMBQ donc, qui martyrise sa gratte tout en bouffant son micro.

Le live se déroule tranquille entre excavations rock et charges expérimentales. Puis viendra le moment hallucinant, la seconde où tout bascule, celle où tu te demandes si tu ne rêve pas, si tu ne vis pas ta dernière heure : Le chanteur s’arme de son “masque à gaz micro” (un ingénieux système où l’on coince le micro dans un masque à gaz, ce qui permet de continuer de chanter/hurler tout en sautant dans la foule). Bref le bonhomme plonge sur le public, qui lui déchire/arrache le pantalon en passant, action confirmant l’intérêt de porter une culotte en public (ou un caleçon, une chaussette, ce que vous voulez). La teub à l’air, il remonte sur scène pour cacher tout ça avec du scotch hardcore genre Duct Tape pour déménagements (il a du bien s’amuser à enlever le bordel en coulisses), en attendant que le batteur installe sa batterie SUR le public, (oui dessus) public qui tient chaque partie du matos à bout de bras, en plus du siège du drummer japonais qui part un solo rythmico-humain toujours aussi hallucinant à regarder. Le reste du groupe est soit perché sur une enceinte, soit à hurler dans la foule, soit à faire un solo halluciné les yeux fermés alors que c’est la putain d’apocalypse autour de lui. A en devenir groupie pour la vie.


Sinon, il y a des photos du Live de Boris aussi, live plutôt sympa dans ses grandes lignes, alternant rock de stade monotone et fresques drone-shoegaze-doom bien branlées, qui te cassent la nuque et te font vibrer les viscères. C’était cool, mais on préfère les arpenter sur disque. Le public a failli mourir asphyxié par les fumées par contre, on se serait cru dans l’apart d’un fan de bob marley qui tente de faire un barbecue mais provoque un incendie en grillant ses rideaux. Beaucoup de fumée donc.





DMBQ – She Walks








Dat’




Night Night Night #9 – Tokyo

Posted in Photos on May 5th, 2011 by Dat'


Phase 3 : Avant / Après




Turntables : Pony Pony Run Run (3eme Bureau) / Vodkatronic (Pitchoun) / Donovan (Citizen Record) / Bombyx (Bombyx Sound) / aYoji (Hellhouse) / Crystal (Institubes) / Paul James (Vanity) / A Zombie At My Door (Pitchoun) / Reload Reload (Pitchoun) / Akane

Dancers : Tokyo Party Time

Clubs : Warehouse (Azabujuban) / Studio Coast (Shin-Kiba) / Echo (Shibuya)

Photos : Dat’


Il y avait les lasers, les foules massives, les jeux de lumières fracturant la rétine, les couleurs, la débauche, les néons, et surtout les excès. Le monde déboule sur Tokyo, ville utopie. Les oreilles qui sifflent, le Rivotril pour compenser. /CÉSURE/ Il n’y a plus de projecteur, la ville est morte, éteinte, sous perfusion. Après la folie du premier mois, Tokyo n’intéresse plus les médias, car les choses se tassent. On en reparlera bien dans 1 an, les JT aimant fêter ça. Il ne faut plus consommer d’électricité, alors les supermarchés sont glauques, les clims se coupent, les néons ne grésillent plus, toute consommation superflue est éliminée. Les clubs, les bars? besoin de se retrouver. Pas forcément de se perdre, mais de partager une bière, se fendre la gueule, décompresser. Pour éclairer le monde, plus de lasers, mais une simple lampe de chevet.


Dat’





Ninja of Die Antwoord in Tokyo – Trippple Nippples live photos

Posted in Photos on February 17th, 2011 by Dat'


Live-Turntables : Ninja (Die Antwoord) / Trippple Nippples

Club : Trump Room (Shibuya)

Event : Pitchoun x Vanity presents Ninja of Die Antwoord

Photos : Dat’


L’hallu complête. L’inéffable Ninja de Die Antwoord, aka Waddy Jones aka Mc Totally Rad, n’avait jamais touché de platine de sa vie. Il a eu une leçon en une demi-heure l’apres midi même. Apres avoir passé des morceaux d’une façon complètement aléatoire et bancale pendant quelques minuts, le mec prend tellement de plaisir, pour la premiere fois, à passer ses morceaux préférés, qu’il en devient dingue. On le sent tellement heureux de nous balancer ces morceaux que l’on chavire avec lui. Avec un micro devant lui pour balancer des rimes ou des insultes quand il veut. Le reste, c’est indescriptible : morceaux hiphop classiques qui brulent l’endroit. Aphex Twin par deux fois, this is the futuuuuuuure. Des slows pleins d’amour. Une chaise roulante qui fait du Crowd surfing. Des bouteilles en verre qui volent dans le public. Trois mecs qui se foutent sur la gueule. Un type qui tape sur la tronche des autres avec son skateboard. Des genoux écorchés. Un Takashi Murakami qui se promène au milieu du chaos. Ninja qui tente de s’électrocuter. Ninja marche carrément sur les platines. Qui se jette dans le public même s’il ne peut pas. Qui montre sa bite et ses tatouages à qui veut. Un public qui devient dingue. Une version de beatboy sur de la pop fm. Coincé dans la cabine, trop d’alcool dans son gosier, il devient fou et emporte le monde, il était prévu sur une heure, il restera deux heures trente, trop content de pouvoir nous faire partager tout ces classiques. On le comprend, on est tous pareil, accroché sur la chaine hi-fi, à mettre tout ses cd préférés à la suite : indéboulonnable. Génial, je ne sais pas si c’etait Zef, mais c’etait assez unique.

Après avoir remis la salle en ordre, ou presque, les Trippple Nippples se la jouent live au milieu du public à la Lightning Bolt. Groupe japonais connu pour ses performances cramées et dangereuses pour les fringues (bataille de bouffe, coups aléatoires, public qui perd la boule), avec un son qui s’écarte de la pop-electronique de leurs première ère, pour une electro-punk-tribale ahurissante, avec un batteur assez incroyable. 15 minutes (!!!) de live seulement, mais on peut comprendre, à crier, sauter, se rouler par terre, jeter des trucs non identifiés dans le public, on peut s’estimer rincé au bout d’un quart d’heure. Surtout quand le public comment limite à inclure le groupe dans la chorégraphie-baston improvisée. Assez génial aussi. Pour info, les Trippples Nippples passent en France en Avril.





Die Antwoord – Beat Boy





Trippples Nippples – Meat Rip remix





dat’





Night Night Night #8 – Crystal Castles & Shinichi Osawa

Posted in Photos on January 30th, 2011 by Dat'




Turntables : Crystal Castles (Fiction Rec) / Shinichi Osawa (Avex) / Azombieatmydoor (Pitchoun) / Reload Reload (Pitchoun) / Vodkatronics / XU (Pitchoun) / Katfyr / Bombyx (Bombyx sound)…

Clubs : Trump Room (Shibuya) / Womb (Shibuya)

Events : Pitchoun x Vanity present Crystal Castles / The Yes with Shinich Osawa

Photos : Dat’



On sait que la voix de Crystal Castles aime, en live, sauter dans tous les sens, hurler en se jetant dans le public et faire des backflip en prenant appui sur la batterie. Punk. Manque de pot, Alice s’étant, pour ces raisons précises, cassée la jambe durant le concert de la veille. Le Dj set de cette soirée allait être forcément moins folklo. Pas de soucis, la nana, en béquille, traverse les 500 personnes amassées au Trump, et assure avec son Ethan un dj set noyé sous les hurlements et les litres de bière. Court, mais le public est à bloc, il suffit pour les autres dj de bruler les enceintes derrière. Ultra violence.

Sinon, c’était noël avec Shinichi Osawa au Womb, pas de cadeau mais c’était tout aussi brutal. Demoiselles Noel en transe, salary-man épileptique, jeunesse tatouée, hectolitres de fumé, c’était cool.




Crystal Castles – I am made of chalk



Dat’



Nosfell – Live Tokyo Decembre 2010

Posted in Photos on December 27th, 2010 by Dat'




Band : Nosfell

Location : Iidabashi – Tokyo

Pics by : Dat’ & Darren_w



Nosfell est seul dans son monde, sans aucun doute. Par sa voix hors norme, ses compositions cathédrales, sa maitrise de la Loopstation et devices en tout genre. Et si le bonhomme offre des compositions rock sympathiques tiré de son dernier album, c’est clairement quand Nosfell se présente seul, avec son micro, son bordel d’effets et bien aidé par le Cello de Pierre Lebourgeois, qu’il défonce la salle. Mieux, sur ces quelques morceaux, en superposant sa voix à n’en plus finir, il arrache les colonnes vertébrales, détruit le temps, à en oublier de prendre des photos. Le public est Japonais, mais pas grave, même les français ne comprennent pas se que Nosfell déblatère. Entre deux cambrures, possédé, il hulule, hurle, feule. Et sur ces rares moments, le mec est hallucinant./ Dat’


Face and voice competing to see who can contort the most, Nosfell does bizarro post-rock, woven together with guitars, cello, animal noises, bizarre narrative interludes, constant gurning, and percussion made by looping his apparently cybernetic voicebox making drum noises. don’t try at home, unless you youtube it.
It comes together brilliantly – one song in particular could make you swear he’s got half of sigur røs crammed in his larynx. Unique and worth seeing./ Darren_w




Nosfell – Shaünipul




Ez3kiel & Nosfell – Lethal Submission




Nosfell – Sladinji the grinning tree